Chargement du contenu ...
Les conflits surviennent lorsque plusieurs groupes cherchent à défendre des intérêts qu’ils jugent incompatibles. Les conflits ne constituent pas en eux-mêmes un phénomène négatif. Sous une forme non-violente, les conflits peuvent se présenter comme des composantes essentielles de l’évolution et du développement de la société et sont l’apanage inévitable des rapports humains. La résolution non violente de conflits est possible dès lors que des groupes et des individus se fient à leurs instances dirigeantes, leur société et leurs institutions pour gérer des intérêts incompatibles.
Les conflits prennent une tournure dangereuse à partir du moment où les mécanismes sociaux et les institutions nécessaires à leur résolution deviennent inopérants, ouvrant la voie à la violence. Les sociétés dans lesquelles les institutions sont peu solides, les systèmes politiques sont fragiles et les dissensions internes sont vives s’exposent au risque de conflit et de violence prolongée. Il est dans l’intérêt vital de COSTO que cet engrenage négatif soit enrayé et remplacé par
la résolution pacifique des différends. Le défi auquel les Nations Unies, l’Union européenne et les autres acteurs internationaux sont confrontés consiste à promouvoir la transformation sociale tout en atténuant les risques et les impacts potentiels de conflits violents et destructeurs.
Il est très rare que des facteurs environnementaux soient seuls en cause dans un conflit. Cependant, l’exploitation de ressources naturelles et leurs effets possibles sur l’environnement peuvent être mis en cause dans toutes les phases d’un conflit, que ce soit en contribuant au déclenchement et à la poursuite de la violence, ou en compromettant les perspectives de paix. C’est pourquoi COSTO est axé sur le rôle des ressources naturelles comme facteur de déclenchement, d’escalade et de maintien de conflits violents. Nous proposons des orientations pratiques sur le rôle que l’AFOR et l’Etat peuvent jouer pour assurer la détection et l’évaluation précoces de conflits potentiels, ainsi que pour prendre des mesures de prévention structurelles à long terme et des mesures de prévention directes à court terme. Il vise combiner des conseils stratégiques et des directives opérationnelles tout en réunissant les outils et guides existants dans un cadre unique.
Les problèmes liés aux terres et aux ressources naturelles ne constituent presque jamais l’unique cause d’un conflit. Les conflits fonciers deviennent fréquemment violents lorsqu’ils s’inscrivent dans des processus plus généraux d’exclusion politique, de discrimination sociale, de marginalisation économique et lorsqu’il apparaît qu’une action pacifique ne constitue plus une stratégie viable pour entraîner un changement.
Les problèmes fonciers débouchent facilement sur des conflits. La terre représente un actif économique et un moyen de substance importants ; elle est étroitement liée à l’identité, l’histoire et la culture communautaires. Les communautés peuvent donc facilement se mobiliser lorsque des problèmes fonciers surgissent, faisant de la terre un élément central du conflit. Les tensions foncières peuvent également être étroitement liées aux intérêts politiques, ou manipulées par ces derniers.
La résolution des griefs et des conflits fonciers est fondamentale pour établir un climat de paix durable.
L’aide internationale devrait faire de l’engagement rapide et durable dans les problèmes fonciers une priorité dans le cadre d’une stratégie plus générale de prévention des conflits. Cette attention précoce peut réduire les coûts humain, économique, social et environnemental des conflits.
Les conflits fonciers ont tendance à être dynamiques : la relation entre les terres et le conflit change souvent au fil du temps. Un conflit violent peut coexister avec les efforts de rétablissement de la paix et même contribuer à l’émergence de nouveaux griefs à la suite d’un accord de paix.
De même, le soutien de COSTO dans la gestion du conflit foncier doit être flexible. Dans les situations de conflit, par exemple, les stratégies de gestion du conflit devraient être complétées par des négociations, un renforcement de l’État et des stratégies continues de prévention des conflits.
Ce faisant le peuple de l’ouest montagneux qui a payé un lourd tribut depuis le déclenchement de cette guerre de 2002 à nos jours est de droit d’être assuré de l’effectivité de la solidarité nationale puisque la coutume qui prône le partage a été reconnue comme une source du droit ivoirien.
Il faut impérativement sensibiliser les allogènes et les autochtones qu’ils doivent apprendre à revivre ensemble en bonne intelligence. Il s’agit de faire en sorte que la réhabilitation des autochtones dans leurs droits ne se fasse pas au détriment de ceux des allogènes et vice versa, de sorte à sauvegarder une vie harmonieuse qui préserve les intérêts des uns et des autres en favorisant le brassage des cultures, des ethnies et des races. Ce qui consolidera la communauté de destin et la communauté d’intérêt.
Enfin, voici ce qui suscite cette mission de l’ONG COSTO sous la supervision du Ministre Gouverneur du District des Montagnes, pour une tournée d’explication de toutes ces dispositions du code foncier rural, mais aussi peser de tout son autorité pour stabilité de la paix entre les communautés mais particulièrement entre les populations des montagnes et le reste des communautés étrangères installées dans le District.